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mercredi 4 mai 2011

Quel avenir pour les jeunes ?

Avant de parler de leur avenir faut-il se souvenir du travail des personnes âgées, il faut s’en parler, car l’avenir de demain se fut bâti dans le passé. Il y a cent ans dans une Europe dévastée, des pays pauvres qui subirent des nombreux désastres.

La classe bourgeoise qui souhaitait garder le contrôle sur l’économie, une classe ouvrière qui souhaitait voir une justice pour les ouvriers, le communisme fut né et puis le socialisme, les syndicalistes firent la grève pour obtenir ce qu’ils souhaitèrent.

En Suède furent les grévistes tués par l’armée suédoise en Dalécarlie l’année 1934, mais la bataille pour la justice ne s’y arrêta pas, car le parti social-démocrate gagna du terrain, un parti né dans le mouvement de syndicalistes.

Pour créer un avenir faut-il se souvenir du passé !

La démocratie moderne existe grâce à ceux qui ont battu pour les futures générations. Nous en avons à remercier les personnes âgées pour notre quotidien. Les ouvriers en seront toujours là, même si les études spécialisées se réalisent dans tous les pays européens. Mais quelles études universitaires mènent à « des emplois stables » ?

De toute façon il faut évaluer la valeur d’un travail d’ouvrier, chacun à sa place dans la société et les ouvriers font un travail très important, ce n’est que l’étude sur l’université qui compte. La responsabilité de chacun y compte pour créer un avenir pour les jeunes.

Les banquiers font leur travail et c’est important qu’ils soient là, mais ils n’y pouvaient pas avoir leur travail sans les ouvriers et les autres clients, même si les riches ont d’argent à investir, cela ne suffit pas pour une banque, la majorité des clients sont des employés, soit dans le secteur privé, soit dans le service public. J’aimerais bien voir des banquiers qui travaillent pour la clientèle, peu importe les revenus.

Mais n’oubliez pas le jardinier qui travaille, souvent dans les lieux publics, pour que les visiteurs se trouvent dans un refuge, un petit coin du paradis.

Le chauffard qui transporte les cargaisons, les pilotes et tous les autres qui travaillent dans le domaine de transport, nous en avons besoin de tous ces emplois dans la société. Chacun participe à créer un avenir pour les jeunes.

L’avenir s’est créé dans le passé, un temps perdu, mais ce temps-là nous montre le chemin de l’avenir. Comprendre l’histoire et on pourrait bâtir un avenir positif. Bien sûr qu’il faut écouter à ce que les jeunes d’aujourd’hui ont à dire, leur situation est différente que celle de la génération précédente. Mais pourtant l’histoire se répète sous différents formes.

Je sais bien que l’avenir s’écrit en ce moment, mais les faits historiques sont toujours là, donc je me pose une question, qui est l’homme moderne ?

La violence qui se répand dans les pays européens, notamment la France, est-elle le résultat d’une mauvaise intégration ? Mais s’il s’agit d’un manque d’intégration, ne fallait-il pas essayer d’intégrer les nouveaux arrivés par d’autres moyens ?

L’intégration, qu’est-ce que l’intégration veut dire ?

Il ne faut pas renoncer à ses racines, mais il faut s’adapter à son nouveau pays et enrichir une culture est une manière de traverser les frontières invisibles. Mais si j’ai enrichi la France, la France m’en a également enrichie. Je suis née en Suède, à Södertälje, la culture suédoise fait partie de moi, même la culture française, car je fais du théâtre en France. Le théâtre ne m’intéressa pas en Suède, mais en arrivant à Paris ai-je découvert le théâtre.

Ce que je découvrais au théâtre est le choc de cultures, la parole libre nous permet de rencontrer les étrangers, un scénario reste un scénario, mais les discussions nous apprennent à mieux comprendre les uns les autres.

Je sais que je serai toujours d’origine suédoise, mais une part de moi est devenue française. Il faut comprendre les jeunes, leur problématique, mais ces jeunes qui ont des parents venant des pays africains, qu’est-ce qu’ils subissent ? Le préjuge n’est qu’une façon de dire « Ces gens-là sont maudits et ils n’ont rien à faire ici ! », qui signifie une peur d’un changement, de quelqu’un qui est différent.

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