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dimanche 15 avril 2012

Le premier ministre qui dort

Chapitre 1

Fredrik Reinfeldt, un premier ministre qui dort.

Je me souviens des mots que Fredrik Reinfeldt du parti conservateur a écrit dans son livre « Det sovande folket » (Le peuple qui dort), un homme de droite qui accuse le peuple suédois d’être des arnaqueurs dans son livre, celui qui lui fit d’un premier ministre. Mais il en a tort, le peuple suédois ne dort pas, il vit un cauchemar pendant le temps que Fredrik Reinfeldt dort, surtout les Suédois atteints d’une forme de cancer qui se trouvent face à un gouvernement censé représenter le peuple, mais celui-là ne fait rien face à la mondialisation.

Les entreprises internationales devraient respecter les lois d’un pays qui les accueille, mais dans le cas de l’alliance qui gouverne la Suède, les entreprises internationales forcent le gouvernement d’obéir à leurs ordres. Le prix à payer est l’injustice sociale qui s’est installée en Suède. Les syndicats se trouvent face à un gouvernement hostile, un gouvernement qui ne respecte pas les syndicats. Les syndicats représentent les employés et une entreprise a également une organisation à elle. Les accords obtenus entre les parts au marché de travail doivent impérativement être respectés par le gouvernement.

Je suis en colère en regardant les actes du premier ministre suédois, Fredrik Reinfeldt n’est qu’un rêveur et il s’agit d’un homme qui obéit le moindre ordre d’une société multinationale, il en a peur de perdre les grandes sociétés à l’étranger, mais les petites sociétés sont souvent victimes des grandes sociétés. Il faut une présence des petites entreprises, il faut les aider, les grandes sociétés ont un véritable problème, une mauvaise communication entre les employés et la direction. La présence des syndicats est vraiment nécessaire pour établir une bonne communication entre la direction et les employés d’une grande société.

Quand je dis que Fredrik Reinfeldt est un premier ministre qui dort, figurez-vous qu’il ne fait rien face aux grandes sociétés, c’est vrai qu’il s’exprime parfois, mais le silence est plus présent que la parole. Est-ce qu’il a tout délégué à ses ministres ?

J’ai quitté la Suède, mais la Suède ne m’a pas quittée. Nier ses racines est impossible, mais la Suède est en route pour devenir les Etats-Unis à miniature, une politique froide qui règne dans le royaume de Suède. J’en ai peur que les personnes sans abri seront de plus en plus présentes en Suède, un pays froid, l’hiver tuera beaucoup des gens dans la rue. Mais tout a commencé par un petit livre d’un homme à l’assemblée nationale suédoise, qui est devenu le président du parti modéré, puis le premier ministre suédois, un homme qui cherche à faire une marche arrière, dans un pays qui s’est développé, un pays en avance, mais la régression s’y installe.

La sécurité sociale attaquée par cet homme irrespectueux, les patients atteints d’une forme de cancer se trouvent face à l’obligation de travailler malgré leur traitement chimiothérapique qui les fatigue, et c’est juste un exemple de l’injustice qui se monte en Suède. Cet homme ose attaquer les patients, mais il n’osera jamais attaquer les grandes sociétés, qu’Olof Palme osait faire, le social-démocrate suédois assassiné le 28 février 1986. Le premier ministre suédois n’est qu’un homme ainsi faible qui cherche à attaquer ceux qui sont plus faibles que lui, un homme qui refuse d’écouter à ce que le peuple a à lui dire, mais quant à une grande société qui maltraite son personnel, c’est la faute au personnel d’après lui, c’est aussi pour cela qu’il en est un premier ministre qui dort. Son travail est de représenter le peuple, il ne devrait pas représenter les intérêts des grandes sociétés.

Face à la crise, il ne cherchait pas à résoudre le problème, il continue d’imposer son idéologie sur le peuple sans se rendre compte de la gravité de la crise, qu’il fallait d’abord travailler pour assurer la sécurité du peuple et celle-là n’est uniquement qu’à défendre le pays contre le terrorisme. Un tel homme ne devrait pas être premier ministre, un homme sans respect pour le peuple.