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samedi 24 novembre 2012

L'UMP, une élection du président infantile

L'UMP et l'élection de Jean-François Copé à la présidence du parti, élu avec justesse, puis une dispute indigne la droite française. François Fillon a perdu l'élection et n'accepte guère sa défaite, pourtant je l'ai soutenu, car je pensais qu'il serait un meilleur président de l'UMP. Mais ce qui s'est passé montre un côté de lui qui me déplaît, il est un mauvais perdant, de toute façon il aurait pu perdre avec dignité.

La grande colère du peuple de droit - Extrait du Monde du 24 nov. 2012

"La guerre fratricide pour la direction de l'UMP pourrait se poursuivre au Parlement. Les députés ont jusqu'au 30 novembre pour préciser leur appartenance à un parti. Une sécession des députés fillonistes priverait l'UMP, actuellement tenue par Jean-François Copé, de précieux subsides publics pour 2013 : environ 41 000 euros par député. Toutefois, pour récupérer cette manne publique, les députés sécessionnistes doivent rejoindre un parti existant... comme l'UDI de Jean-Louis Borloo. Ce spectacle affecte l'image des responsables politiques. La cote de popularité de Jean-François Copé est tombée en quinze jours de 48 % à 26 % d'opinions positives. Les militants UMP sont consternés, blessés par le psychodrame qui traverse leur famille politique."

 Jean-François Copé s'est montré sûr de soi en annonçant sa victoire d'avance, même François Fillon le faisait. Il fait cinq jours dès que la COCOE a annoncé les résultats de l'élection du président de l'UMP et le conflit qui s'est installé est plutôt inutile, il fallait assumer les résultats de l'élection. Au lieu de l'assumer, les adhérents de l'UMP subissent une pression des deux côtés.

J'ai presque honte de m'adhérer à l'UMP, mais je crois en le gaullisme social, je partage les idées du grand général de Gaulle, je veux une France pour tous les citoyens. Mais Jean-François Copé s'éloigne de plus en plus de l'idéologie de Charles de Gaulle, il faut un équilibre entre le privé et le public, ce que je lisais dans la bibliographie m'a convaincue que je partage ses idées. Et l'UMP est un ensemble de la droite et du centre, ce que j'ai trouvé convaincant.

Alain Juppé, l'un des cofondateurs de l'UMP tente de négocier entre les parts, mais il me semble que cet effort est en vain. Je suis convaincue que François Fillon aurait pu accepter l'offre de Jean-François Copé sans honte, ça aurait comme même été préférable pour l'UMP, pour l'avenir de l'UMP. Nicolas Sarkozy était un meilleur rassembleur que François Fillon et Jean-François Copé.

Les socialistes s'en profitent, mais ils ne sont pas mieux, même les socialistes sont divisés. C'est normal d'être de désaccord, mais la politique est surtout une image, le vrai pouvoir se passe derrière les coulisses. Qui sont les meilleurs ? Peu importent ces gens, l'importance devrait se trouver dans la voix du peuple, les élus sont les représentants du peuple, au moins en théorie.

L'élection de Jean-François Copé est devenue un fiasco de la droite, qui est dommage !

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