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vendredi 3 août 2012

Il ne faut pas tirer le loup

Il y a environs 200 loups en France, tout comme en Suède, deux grands pays et nous devrions partager le territoire avec le loup qui est un prédateur qui prend la proie la plus faible et cela signifie qu’il maintient l’équilibre dans la biodiversité. Le loup crée toujours un débat ainsi violent, mais sachez qu’il est nécessaire dans la nature. Oui, il arrive qu’il prenne du bétail la nuit, mais il faut une clôture électrique pour protéger le bétail pour qu’il cherche à chasser sa proie naturelle.

L’Espagne en a au moins 2000 loups et la France est un pays encore plus grand. La place pour le loup existe, c’est l’homme qui doit impérativement apprendre à partager le monde avec les animaux. Le débat n’est qu’une campagne de haine. J’aime beaucoup le loup, un bel animal, un prédateur social et fantastique à étudier, qui nous ressemble.

Ce que je viens de lire dans un article du Monde m’effraye, un homme d’EE-LV dit qu’il faut tirer le loup, mais il n’en a rien à faire dans ce parti s’il est contre la véritable biodiversité, et le loup fait partie de la biodiversité. Bien sûr que le loup chasse ses proies dans la nuit, en faible lumière, mais un loup prenne les animaux les plus faibles.

Il faudra renforcer la population de loups, pour renforcer les populations de leurs proies, car ces animaux-là deviendront plus forts si les individus les plus faibles disparaissent. L’homme a créé de nombreux désastres dans le monde entier à cause de son profit des ressources naturelles. Mais un prédateur renforce les autres animaux dans son environnement.

Quand José Bové crie haro sur le loup, un article de Hervé Kempf, Le Monde, du 3 août 2012. Pierre Athanase dit que José Bové n’a rien à faire dans l’écologie s’il ne voit pas la biodiversité.  

"Comme le loup est une espèce protégée par la convention de Berne, des mesures doivent être prises dans les départements où il est présent : clôtures électriques, chiens patous, éclairage nocturne, mise à l'étable des troupeaux. Par ailleurs, l'indemnisation des ovins dévorés nécessite un dossier administratif fastidieux. Et les tirs d'effarouchement, éventuellement létaux, autorisés par les préfets, sont une complication supplémentaire." - Hervé Kempf, Le Monde

Maria Thunholm

Francfort, vendredi 3 août 2012

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