Pages

mercredi 12 septembre 2018

Quand la droite suédoise rend la honte à la Suède


Je vois l'Alliance de la droite suédoise, qui est en fait en minorité après les résultats préliminaires, vouloir obliger l'alliance de la gauche à la laisser gouverner. Par contre si l'alliance, nommée Alliansen, veut être en majorité il faut qu'elle coopère avec les Démocrates de Suède, pour l'instant les votes sont en cours d'être comptés.

Ulf Kristersson, M, du parti modéré crie que l'alliance doit gouverner la Suède les quatre années suivantes, malgré le faîte que le parti de gauche, son président Jonas Sjöstedt, a dit qu'il soutient les Sociaux-Démocrates pour former un gouvernement. Les autres chefs de parti comme Ebba Busch Thor, KD, des Démocrates Chrétiens dit également que l'alliance doit gouverner la Suède, tout comme Jan Björklund, L, les Libéraux et Annie Lööf du parti de centre.

Le seul chef de parti qui est réaliste est bien le premier ministre actuel, Stefan Löfven S, les Sociaux-Démocrates. Il attend le véritable résultat avant de réagir, il sait que les votes des expatriés ne sont pas encore comptés.

Personnellement je ne vote pour aucun de ces partis, mais il faudra bien être responsable. Si les chefs de parti sont irresponsables une faute grave se présentera. Il faut être patient et respecter le résultat des législatives, rien n'est aussi simple que ça.

"ALLIANSEN", l'alliance qui ne respecte aucun résultat, je n'en ai rien à dire là. Mais je suis en colère, ils sont irresponsables, vraiment il faut respecter le résultat des législatives.

Si les partis de gauche sont en majorité il faut le respecter, bien sûr si l'alliance est en majorité il faudrait également respecter ce résultat-là. Ce n'est pas si compliqué, il faut juste patienter.

Les votes seront probablement comptés demain, donc un peu de patience.

Mais l'alliance rend la honte à la Suède par ce manque de respect !

Maria Thunholm
France

vendredi 7 septembre 2018

Une élection désastreuse en Suède en 2018.

Une élection désastreuse en Suède, 2018.

Ce dimanche il y aura une élection en Suède, trois élections en même temps, mais ce qui me rend triste est le faîte que rien n’a changé depuis les années 1990, sauf les présidents des partis politiques et le parti de l’extrême droite est nouveau. Les sept partis établis s’accusent comme d’habitude de ne rien faire et le huitième accuse les immigrants. Le pire est le parti des Démocrates Chrétiens qui commence à adopter la politique menée par les Démocrates Suédois, sans s’en rendre compte, Ebba Busch Thor se défendait en défendant les Démocrates Suédois.

Ulf Kristersson, le président du parti modéré, il parlait de punir les malades, chômeur, handicapés et il fît signe d’adopter la même vue comme Jimmie Åkesson, le président des Démocrates Suédois. Bref, ça ne change pas grand-chose de leur vue sur les pauvres. Ces deux-là souhaitent punir les pauvres au lieu de les aider, Ulf Kristersson parlait du respect pour la personne soumise, mais chaque individu est unique et l’on ne peut pas avoir un modèle conforme pour tout le monde, surtout pour ceux qui souffrent d’une dépression. Certains ont besoin de travailler, d’autres ont besoin de repos.

Stefan Löfven, le premier ministre et le président du parti des Sociaux-Démocrates, gardait son calme, même s’il attaque son ennemi juré, Ulf Kristersson. Il en était étrangement serein pour un dernier débat, même s’il jouait son petit jeu d’habitude, c’est-à-dire accuser l’Alliance des quatre partis de la droite suédoise pour une politique qui a causé les problèmes actuels. Certes les problèmes que le gouvernement actuel avait à gérer ont ses origines de l’époque où l’Alliance était le gouvernement suédois.

Isabella Lövin, la coprésidente des Verts, attaqua avec certitude le Démocrate Suédois, Jimmie Åkesson qui n’arrêtait jamais de parler des immigrés et réfugiés. Elle défendait son écologie, qui est son rôle, les autres ne pouvaient pas trouver le gros problème, les taxes furent répétées par la droite. 



Voilà, un gros problème pendant l'élection, les immigrés furent presque toujours le sujet. 

Annie Lööf avait dit qu’elle s’apprêta à gouverner avec Stefan Löfven avant le débat, mais le nia pendant le débat. Le grand souci est le parti de gauche, Jonas Sjöstedt qui est le président était serein comme toujours, mais les autres partis le voient en tant qu’un parti communiste et ce parti cherche un moyen à quitter l’Union Européenne, tout comme les Démocrates Suédois, et il n’en voulait même pas parler en parlant de l’UE.

Jan Björklund, les libéraux, celui qui n’arrête jamais de parler de l’école, qui a été militaire. Il parle des problèmes qui n’existent pas, mais il a enfin admis que les écoles religieuses peuvent être dangereuses pour les élèves. Il n’en a aucune expérience de ce domaine, il n’a jamais été enseignant.

Le problème est tellement simple, la droite accuse la gauche d’augmenter les taxes, et la gauche a baissé les taxes pour les personnes âgées à la retraite. C’est tout le temps ces mots-là, jamais un critique constructif, juste d’un comportement infantile. La gauche répond bien sûr par dire que baisser les taxes n’est pas une solution non plus. Cela n’a rien changé depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, donc le problème est qu’il n’y a rien de nouveau dans un monde qui change. Il n’y a pas de nouveautés, les technologies sont secondaires, même si les véhicules électriques étaient un sujet. Aucun parti avec une vraie vision, les Verts veulent fermer les centrales nucléaires et la droit veut les préserver en gros, en 2040 les centrales nucléaires devraient être fermées, aucun parti a une idée pour créer une énergie renouvelable, c’est juste cesser la production à tout prix ou le préserver. Aucun visionnaire parmi les partis établis.

Je représente un petit parti nommé les Sociaux-Libéraux et nous avons des projets pour améliorer l’infrastructure, qui n’a presque jamais été un sujet pendant l’élection. Il y a même un parti féministe qui essaie de trouver sa place au parlement suédois, l’Initiative Féministe, avec Gudrun Schyman comme présidente. Il y a beaucoup d’autres partis qui sont pratiquement invisibles, mais qui pourraient parfaitement devenir des adversaires sérieux aux partis établis. Il est temps de laisser les petits partis s’en exprimer aux médias, pas uniquement à travers les réseaux sociaux.

Une chose est sûre, l’arène politique ne va pas changer, les partis en opposition vont former un gouvernement et le gouvernement deviendra l’opposition pour renverser leurs rôles dans quatre ans.

Maria Thunholm
Sociaux-Libéraux