Une élection
désastreuse en Suède, 2018.
Ce dimanche il y
aura une élection en Suède, trois élections en même temps, mais
ce qui me rend triste est le faîte que rien n’a changé depuis les
années 1990, sauf les présidents des partis politiques et le parti
de l’extrême droite est nouveau. Les sept partis établis
s’accusent comme d’habitude de ne rien faire et le huitième
accuse les immigrants. Le pire est le parti des Démocrates Chrétiens
qui commence à adopter la politique menée par les Démocrates
Suédois, sans s’en rendre compte, Ebba Busch Thor se défendait en
défendant les Démocrates Suédois.
Ulf Kristersson, le
président du parti modéré, il parlait de punir les malades,
chômeur, handicapés et il fît signe d’adopter la même vue comme
Jimmie Åkesson,
le président des Démocrates Suédois. Bref, ça ne change pas
grand-chose de leur vue sur les pauvres. Ces deux-là souhaitent
punir les pauvres au lieu de les aider, Ulf Kristersson parlait du
respect pour la personne soumise, mais chaque individu est unique et
l’on ne peut pas avoir un modèle conforme pour tout le monde,
surtout pour ceux qui souffrent d’une dépression. Certains ont
besoin de travailler, d’autres ont besoin de repos.
Stefan
Löfven, le premier ministre et le président du parti des
Sociaux-Démocrates, gardait son calme, même s’il attaque son
ennemi juré, Ulf Kristersson. Il en était étrangement serein pour
un dernier débat, même s’il jouait son petit jeu d’habitude,
c’est-à-dire accuser l’Alliance des quatre partis de la droite
suédoise pour une politique qui a causé les problèmes actuels.
Certes les problèmes que le gouvernement actuel avait à gérer ont
ses origines de l’époque où l’Alliance était le gouvernement
suédois.
Isabella
Lövin, la coprésidente des Verts, attaqua avec certitude le
Démocrate Suédois, Jimmie
Åkesson
qui n’arrêtait jamais de parler des immigrés et réfugiés. Elle
défendait son écologie, qui est son rôle, les autres ne pouvaient
pas trouver le gros problème, les taxes furent répétées par la
droite.
Voilà, un gros problème pendant l'élection, les immigrés furent presque toujours le sujet.
Annie
Lööf avait dit qu’elle s’apprêta à gouverner avec Stefan
Löfven avant le débat, mais le nia pendant le débat. Le grand
souci est le parti de gauche, Jonas Sjöstedt qui est le président
était serein comme toujours, mais les autres partis le voient en
tant qu’un parti communiste et ce parti cherche un moyen à quitter
l’Union Européenne, tout comme les Démocrates Suédois, et il
n’en voulait même pas parler en parlant de l’UE.
Jan
Björklund, les libéraux, celui qui n’arrête jamais de parler de
l’école, qui a été militaire. Il parle des problèmes qui
n’existent pas, mais il a enfin admis que les écoles religieuses
peuvent être dangereuses pour les élèves. Il
n’en a aucune expérience de ce domaine, il n’a jamais été
enseignant.
Le
problème est tellement simple, la droite accuse la gauche
d’augmenter les taxes, et la gauche a baissé les taxes pour les
personnes âgées à la retraite. C’est tout le temps ces mots-là,
jamais un critique constructif, juste d’un comportement infantile.
La gauche répond bien sûr par dire que baisser les taxes n’est
pas une solution non plus. Cela n’a rien changé depuis la fin de
la Seconde Guerre Mondiale, donc le problème est qu’il n’y a
rien de nouveau dans un monde qui change. Il n’y a pas de
nouveautés, les technologies sont secondaires, même si les
véhicules électriques étaient un sujet. Aucun parti avec une vraie
vision, les Verts veulent fermer les centrales nucléaires et la
droit veut les préserver en gros, en 2040 les centrales nucléaires
devraient être fermées, aucun parti a une idée pour créer une
énergie renouvelable, c’est juste cesser la production à tout
prix ou le préserver. Aucun visionnaire parmi les partis établis.
Je
représente un petit parti nommé les Sociaux-Libéraux et nous avons
des projets pour améliorer l’infrastructure, qui n’a presque
jamais été un sujet pendant l’élection. Il y a même un parti
féministe qui essaie de trouver sa place au parlement suédois,
l’Initiative Féministe, avec Gudrun Schyman comme présidente. Il
y a beaucoup d’autres partis qui sont pratiquement invisibles, mais
qui pourraient parfaitement devenir des adversaires sérieux aux
partis établis. Il est temps de laisser les petits partis s’en
exprimer aux médias, pas uniquement à travers les réseaux sociaux.
Une
chose est sûre, l’arène
politique ne va pas changer, les partis en opposition vont former un
gouvernement et le gouvernement deviendra l’opposition pour
renverser leurs rôles dans quatre ans.
Maria
Thunholm
Sociaux-Libéraux