Les deux ex-candidats à la présidence de l'UMP avaient de belles paroles à ses militants, mais le soir de l'élection se tournait à un cauchemar politique pour l'UMP et ses sympathisants, il fait huit jours dès la naissance de la crise.
"Après l'échec de la médiation d'Alain Juppé, l'affrontement pour la présidence de l'UMP entre lundi 26 novembre dans sa deuxième semaine. Son intensité a franchi un cran, dimanche soir, avec l'annonce faite par François Fillon qu'il allait saisir la justice pour trancher le litige qui l'oppose à Jean-François Copé. Alain Juppé a estimé lundi matin sur RTL que ce recours risquait d'aggraver la cassure au sein de leur parti commun. "J'ai tout fait pour l'éviter, a-t-il indiqué. Transférer cette querelle aux mains de la justice, tout à fait à l'extérieur du mouvement, c'est augmenter les risques d'explosion."
Le maire de Bordeaux a également estimé que Nicolas Sarkozy devait intervenir pour régler la crise. "A lui de jouer", a déclaré M. Juppé. L'ex-président de la République, qui n'était pas encore intervenu dans la crise ouverte entre François Fillon et Jean-François Copé, doit déjeuner ce lundi avec celui qui fut son premier ministre, a indiqué une source de l'entourage du député de Paris, confirmant une information du Parisien-Aujourd'hui en France. Ce rendez-vous, selon une autre source également proche de M. Fillon, avait été pris "il y a plusieurs jours", donc avant l'échec d'Alain Juppé dans sa tentative de médiation pour faire cesser la guerre à l'UMP."
Alain Juppé appelle dont l'ancien président de l'UMP et de la république française, le temps de reprendre le siège du président de l'UMP est peut-être arrivé, quel respect envers Nicolas Sarkozy des "Sarkozistes". Il est vraiment temps de renoncer à cette crise, de se tourner vers l'avenir de l'UMP, de la France. Au pire il faudra revoter, une élection sans François Fillon et Jean-François Copé en serait mieux pour la crédibilité de l'UMP.
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