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vendredi 7 septembre 2018

Une élection désastreuse en Suède en 2018.

Une élection désastreuse en Suède, 2018.

Ce dimanche il y aura une élection en Suède, trois élections en même temps, mais ce qui me rend triste est le faîte que rien n’a changé depuis les années 1990, sauf les présidents des partis politiques et le parti de l’extrême droite est nouveau. Les sept partis établis s’accusent comme d’habitude de ne rien faire et le huitième accuse les immigrants. Le pire est le parti des Démocrates Chrétiens qui commence à adopter la politique menée par les Démocrates Suédois, sans s’en rendre compte, Ebba Busch Thor se défendait en défendant les Démocrates Suédois.

Ulf Kristersson, le président du parti modéré, il parlait de punir les malades, chômeur, handicapés et il fît signe d’adopter la même vue comme Jimmie Åkesson, le président des Démocrates Suédois. Bref, ça ne change pas grand-chose de leur vue sur les pauvres. Ces deux-là souhaitent punir les pauvres au lieu de les aider, Ulf Kristersson parlait du respect pour la personne soumise, mais chaque individu est unique et l’on ne peut pas avoir un modèle conforme pour tout le monde, surtout pour ceux qui souffrent d’une dépression. Certains ont besoin de travailler, d’autres ont besoin de repos.

Stefan Löfven, le premier ministre et le président du parti des Sociaux-Démocrates, gardait son calme, même s’il attaque son ennemi juré, Ulf Kristersson. Il en était étrangement serein pour un dernier débat, même s’il jouait son petit jeu d’habitude, c’est-à-dire accuser l’Alliance des quatre partis de la droite suédoise pour une politique qui a causé les problèmes actuels. Certes les problèmes que le gouvernement actuel avait à gérer ont ses origines de l’époque où l’Alliance était le gouvernement suédois.

Isabella Lövin, la coprésidente des Verts, attaqua avec certitude le Démocrate Suédois, Jimmie Åkesson qui n’arrêtait jamais de parler des immigrés et réfugiés. Elle défendait son écologie, qui est son rôle, les autres ne pouvaient pas trouver le gros problème, les taxes furent répétées par la droite. 



Voilà, un gros problème pendant l'élection, les immigrés furent presque toujours le sujet. 

Annie Lööf avait dit qu’elle s’apprêta à gouverner avec Stefan Löfven avant le débat, mais le nia pendant le débat. Le grand souci est le parti de gauche, Jonas Sjöstedt qui est le président était serein comme toujours, mais les autres partis le voient en tant qu’un parti communiste et ce parti cherche un moyen à quitter l’Union Européenne, tout comme les Démocrates Suédois, et il n’en voulait même pas parler en parlant de l’UE.

Jan Björklund, les libéraux, celui qui n’arrête jamais de parler de l’école, qui a été militaire. Il parle des problèmes qui n’existent pas, mais il a enfin admis que les écoles religieuses peuvent être dangereuses pour les élèves. Il n’en a aucune expérience de ce domaine, il n’a jamais été enseignant.

Le problème est tellement simple, la droite accuse la gauche d’augmenter les taxes, et la gauche a baissé les taxes pour les personnes âgées à la retraite. C’est tout le temps ces mots-là, jamais un critique constructif, juste d’un comportement infantile. La gauche répond bien sûr par dire que baisser les taxes n’est pas une solution non plus. Cela n’a rien changé depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, donc le problème est qu’il n’y a rien de nouveau dans un monde qui change. Il n’y a pas de nouveautés, les technologies sont secondaires, même si les véhicules électriques étaient un sujet. Aucun parti avec une vraie vision, les Verts veulent fermer les centrales nucléaires et la droit veut les préserver en gros, en 2040 les centrales nucléaires devraient être fermées, aucun parti a une idée pour créer une énergie renouvelable, c’est juste cesser la production à tout prix ou le préserver. Aucun visionnaire parmi les partis établis.

Je représente un petit parti nommé les Sociaux-Libéraux et nous avons des projets pour améliorer l’infrastructure, qui n’a presque jamais été un sujet pendant l’élection. Il y a même un parti féministe qui essaie de trouver sa place au parlement suédois, l’Initiative Féministe, avec Gudrun Schyman comme présidente. Il y a beaucoup d’autres partis qui sont pratiquement invisibles, mais qui pourraient parfaitement devenir des adversaires sérieux aux partis établis. Il est temps de laisser les petits partis s’en exprimer aux médias, pas uniquement à travers les réseaux sociaux.

Une chose est sûre, l’arène politique ne va pas changer, les partis en opposition vont former un gouvernement et le gouvernement deviendra l’opposition pour renverser leurs rôles dans quatre ans.

Maria Thunholm
Sociaux-Libéraux

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