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samedi 24 mars 2012

Arn de Gothia, la naissance de la Suède

Arn de Gothia, Arn le chevalier du temple, d'après un roman de Jan Guillou, un auteur suédois avec un père français, un homme qui révèle les origines de la Suède, un passé violent, des petits royaumes en guerres avant de former le pays nordique nommé la Suède, un pays devenu un empire et l'un des vainqueurs de Napoléon Bonaparte à Waterloo, grâce à un ancien maréchal de France. Mais à l'époque d'Arn, ma famille vit dans un pays qui est la Belgique aujourd'hui, les Francs...

Si nous parlons de mon pays d'origine, la Suède que vous imaginez un pays de la paix, il fut une nation de guerre avant l'arrivée de Jean-Baptiste Bernadotte. Le film Arn, le chevalier du temple, montre le vrai visage de la Suède, un pays plein de conflits, loin d'être paisible. Je vois la même histoire s'y répéter, la violence n'y cesse jamais.

Les nombreux conflits, un pays démocratique qui se trouve en difficulté avec un gouvernement sans courage, pourtant ce pays fut le modèle de Nicolas Sarkozy, un modèle social. Mais le passé est plein de nombreux conflits, la guerre contre la Russie, un conflit qui dura jusqu'à des années 1980, le dernier temps au niveau de la politique.

Je suis Suédoise et fière de l'être, mais mes racines française, italienne et espagnole sont bien là. Je suis contre la droite suédoise, mais avec la droite française, qui partage mes valeurs. Mais la Suède a perdu son histoire dans les débats, les politiciens n'en parlent pas trop. Un pays plein d'histoire, d'immigrations, mes ancêtres francophones qui se sont installés dans un pays nordique, les Wallons, les forgeurs qui gardèrent leur caractère.

Arn de Gothia n'a jamais existé, mais il est inspiré d'un personnage qui a existé, la naissance de la Suède est bien grâce à lui, une nation qui a vécu une histoire violente pour devenir le modèle de la démocratie.

Affaire M. Merah

Les derniers jours ont été un chaos, un désastre et un deuil national s'est installé, trois soldats français, un enseignant et trois enfants tués, les quatre derniers furent juifs et Israël ne parle pas des trois parachutistes tués. Je rend mes condoléances aux familles des sept victimes, mais pas à la communauté juive, car ces crimes étaient commis par un fanatique d'Al-Qaïda, un individu et il ne s'agit pas d'un acte uniquement adressé aux juifs, il s'agissait d'attaquer les ennemis d'Al-Qaïda et il ne faut pas oublier qu'Israël en a commis des crimes humanitaires à la bande de Gaza, mais la vengeance n'est pas la réponse pour achever ce conflit du Moyen-Orient.

Mohamed Merah était un homme qui a été en Afghanistan et Pakistan, dans les zones tribales, pour s'entraîner selon les médias. Tout le monde l'a respecté, personne ne l'y suspectait dans son immeuble. Mais c'est le même type de fanatisme comme Anders Breivik, la tuerie d'Oslo, représente, sauf qu'il est de l'extrême-droite et M. Merah fut islamiste, mais le même délire derrière ces actes horribles. L'on n'a pas besoin d'être professeur en criminologie pour le voir.

Marine Le Pen parle des islamistes, mais bien sûr qu'il faut protéger la France et l'Europe entière, mais il ne faudra pas devenir paranoïde, l'Islam n'est pas une religion de la haine, les mouvements sectaires existent dans toutes les religions et c'est les sectes qui menacent la sécurité civile, ou bien d'autres raisons. Le fanatisme est très dangereux.

L'enseignante de Rouen n'aurait pas dû proposer une minute de silence en hommage de Mohamed Merah, mais elle en aurait pu discuter avec ses élèves. C'est important d'en discuter avec les personnes pour éviter un tel acte à l'avenir, même si j'en doute que ce sera possible de l'éviter.

Le raid de la police est un travail dur, trente-deux heures, et les policiers ont tué M. Merah qui a tiré sur eux. Qu'a son frère à faire dans cette affaire ? Les enquêtes le montreront, puis sa compagne. En attendant de la réponse.

samedi 17 mars 2012

Le conflit entre les syndicats et le président...

Les syndicalistes sont élus pour représenter les salariés et leur rôle est de les défendre, mais il en est une forme de politique au niveau de travail. La colère des métallurgistes de Florange est vraie, mais il faut s'adresser à la société qui prend la décision de fermer l'usine, Nicolas Sarkozy était prêt à accueillir les syndicalistes qui représentent les syndiqués. 

"Entre Nicolas Sarkozy et la CGT, la guerre est déclarée. Jeudi 15 mars, des heurts ont opposé, devant le QG du candidat à Paris, 200 métallos d'ArcelorMittal, venus de Florange (Moselle), aux forces de police. "On n'a jamais dérapé, on est reçu avec des gaz lacrymogènes", a dénoncé Edouard Martin, un délégué de la CFDT. A la suite de ces échauffourées, la CGT, mais aussi la CFDT et FO, ont refusé de rencontrer, le 19 mars, le président de la République qui les avait invitées à l'Elysée pour évoquer l'avenir de leur usine, où deux hauts-fourneaux sont à l'arrêt depuis plusieurs mois."

 Une guerre déclarée n'en sert à rien, même si le président de la république en est responsable pour sa politique, il n'est pas responsable pour les décisions des entreprises. Il faut surtout pouvoir demander de l'aide à un président et Nicolas Sarkozy est au moins prêt à écouter à ce que les syndicalistes ont à lui dire.

Je sais que "LA FRANCE FORTE" est une utopie en réalité, mais ce slogan reste un beau discours, mais cela signifie qu'il existe une volonté chez Nicolas Sarkozy. Je sais bien que sa politique est loin d'être parfaite, mais je crois bien à sa volonté de vouloir aider les ouvriers, tout comme François Hollande et les autres candidats, mais à qui faire confiance ?

La photographie est prise depuis les places d'invitées au meeting de Nicolas Sarkozy du 11 mars 2012 à Villepinte par moi.